Je m'interroge toujours sur le sens à donner à cette appellation : une bonne façon peut-être d'agir sur le continuum espace temps, et d'être en permanence dans la modernité...

Je me rappelle ce pêcheur à la ligne, perché sur la côte rocheuse. En contrebas un cimetière marin et ses tombes alignées, descendant en pente douce jusqu'à un petit port naturel (phénicien) qui abritait barques et felouques.

Le juste milieu : entre lumière et pénombre, entre chaleur et fraîcheur.

Je me rappelle de ce lieu calme, si différent des ambiances des marchés aux poissons, aux légumes et des rues de la Médina...
Le vendeur de tapis nous accordait tout son temps, pour nous faire découvrir les Mergoums (tapis ras), les tapis haute laine de Kairouan, les tapis multicolores de Gafsa et les voiles rouges ou noirs de Matmata dont s'enveloppaient les tunisiennes.
On pouvait passer plusieurs heures à admirer les tapis, dans le silence et l'odeur si particulière des tapis de laine entreposés dans un lieu fermé.