Le Mustang ou le Royaume de Lo - 14 Octobre 2017

AU NORD DE LO MANTHANG


La matinée est consacrée à la découverte de la région située au nord de Lo Manthang :
- Les vestiges de la Gompa du singe noir et de la forteresse du premier roi du Mustang Ame Pal, datant du XI° siècle, sur les hauteurs de la ville close.
- Les vallées qui entourent Lo Manthang : à l'ouest le village de Thinggar et à l'est celui de Barcha (destinations des jours suivants)

De la vallée, la vision de Lo Manthang a bien changé depuis la description de Michel Peissel en 1964. La ville close isolée par ses murailles n'est plus le seul ensemble immergé dans la plaine des prières. Maintenant, tout autour, d'autres maisons sont venues s'y ajouter.



La ville close de Lo Manthang



"Elle était devant moi la forteresse mythique d'une planète perdue. Là, dans un paysage lunaire pics arides aux contours déchiquetés, s'élevait sereine, majestueuse et imposante, la masse énorme d'une ville fortifiée, dont le bastion, parfaitement rectangulaire, abritait les maisons derrière un haut mur jalonné à intervalles réguliers d'arrogantes tours carrées. La cité ressemblait à un château fort géant."
Récit de voyage de Michel Peissel : Mustang, Royaume Tibétain Interdit (1964)




"Regard" dans les ruelles de Lo Manthang




Le Fort d'Ame Pal (le 1° roi du Mustang) sous les nuages sombres du matin


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Après-midi : Visite des différents lieux de culte, avec toujours la même problématique : "Mais qui a donc les clés ?" avec pour corollaire : Apprendre à prendre le temps ... R
Rencontres des Lobas (habitants du Mustang) dans les ruelles avec échange de sourires, de paroles de bienvenue "Namasté" ("bonjour" ou "Bonsoir")



Moinillon : "L'arroseur arrosé"




Sur les terrasses des maisons : La gompa de Lo Manthang




Confidences dans les rues de Lo Manthang




Dans la cour d'une gompa




Dans les ruelles de Lo Manthang


Par contre, à l'intérieur de la ville close, le temps s'est arrêté, rien ne semble avoir changé depuis 1964 : les ruelles forment un véritable dédale où l'on se perd pour mieux se retrouver, les terrasses des maisons sont toujours limitées par des assemblages de branches d'arbres.

"Lo Manthang forme un grand rectangle de 300 mètres de long sur 150 mètres de large, dont on aurait coupé le coin nord-est, ce qui donne à la ville la forme d'un L très épais... Du fait du mur d'enceinte de Lo Mantang, presque chaque rue et chaque ruelle forment un cul-de sac. Les ruelles tournaient et serpentaient autour des maisons collées les unes aux autres. Des passages disparaissaient sous les maisons, dans d'étroits tunnels sombres et qui comportaient même des tournants avant d'émerger à la lumière du jour. En sortant, je ne savais plus où j'étais....
On aurait pu faire le tour de Lo Manthang en passant de toit en toit s'il n'y avait pas eu les barrières de brindilles formant comme de petits murs autour des terrasses des maisons.
"Récit de voyage de Michel Peissel : Mustang, Royaume Tibétain Interdit (1964)

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